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Émotions et corps : comment retrouver l'équilibre émotionnel

Le corps, messager des émotions

Nos émotions sont souvent perçues comme des états passagers, alors qu’elles sont en réalité de puissants signaux. Elles naissent d’un vécu intérieur, d’un besoin, d’un manque ou d’un désir frustré, et s’impriment directement dans notre corps. Lorsqu’elles ne sont pas reconnues ni exprimées, elles laissent des traces : tensions, douleurs, fatigue, agitation ou repli. Le corps devient alors le théâtre de conflits intérieurs non résolus. En tant que thérapeute psycho-corporel, j’invite à rétablir un dialogue sensible entre le corps et l’émotion, pour apaiser ce qui a été figé et retrouver un équilibre.


équilibre émotionnel, thérapie psycho-corporel, Rachel Durant, Hauts-de-Seine

Les émotions en miroir : comprendre les polarités émotionnelles

Nos émotions fonctionnent par contrastes. Là où il y a de l’amour, il peut y avoir de la haine. Là où il y a de la joie, il peut y avoir une grande tristesse. Et là où il y a de la colère, la peur n’est jamais bien loin. Chaque émotion a un élan, un mouvement propre qui engage le corps dans une direction bien précise.


Parfois, nous ignorons ces polarités et restons bloqués dans une émotion qui, en vérité, en cache une autre. Il suffit d'un petit geste de reconnaissance pour permettre au corps de libérer ce qu'il retient. C’est dans cette acceptation des contrastes que nous trouvons une plus grande fluidité émotionnelle et corporelle.


L’amour gelé : entre ouverture et protection

L’amour ouvre, rend perméable. Il appelle la relation. Il détend, relâche les tensions, permet une respiration ample. Mais lorsque l’amour a été trahi, blessé ou nié, le corps se referme. Il devient rigide, se protège. Certaines clientes viennent me voir avec une douleur inexpliquée dans la poitrine, une sensation d’étouffement. Derrière, il y a souvent une peine ancienne, un amour réprimé, une générosité qu’on a dû cacher.


Ce qui semblait être une douleur insurmontable peut se libérer par un simple geste d’accueil. Lors de ces moments, je vois mes clientes se redresser, lentement, comme si leur corps disait enfin : "Je suis là, je peux respirer à nouveau." Cet instant de réouverture devient un acte de guérison, un retour à soi qui rétablit le flux de l’énergie vitale.


La haine comme amour blessé

Alexander Lowen disait : « La haine est de l’amour gelé ». Une phrase puissante. Elle signifie que derrière la haine, il y a généralement un amour déçu, une attente non comblée. Le corps, lui, garde la mémoire de cette tension : mâchoires serrées, poings fermés, ventre noué. Lorsqu’on accueille cette énergie avec douceur et dans un cadre sécurisé, elle peut fondre.


J’ai le souvenir d’une cliente dont les yeux se sont remplis de larmes après un exercice de respiration profonde. Elle m’a dit : « Je croyais que je le détestais, mais en fait, je voulais juste qu’il m’aime comme je suis. » Cet instant de vérité a ouvert un espace de guérison, où la douleur s’est transformée en une nouvelle compréhension. Cela montre à quel point la guérison des blessures émotionnelles réside souvent dans l'acceptation et la reconnexion à notre propre besoin d’amour.


La colère et la peur : deux élans corporels opposés

La colère et la peur sont deux réponses opposées face à une menace. La colère pousse à se dresser, à dire non, à poser une limite. La peur, elle, pousse au retrait, à l’immobilité. Le corps se contracte, se replie, retient son souffle. Ces deux émotions méritent d’être reconnues pour ce qu’elles sont : des messagères.


Dans mes accompagnements, je propose des espaces d’expression corporelle sécurisés, où l’on peut, en conscience, crier, frapper un coussin, trembler, respirer fort… autant de gestes qui permettent au corps de sortir de l’inhibition ou de l’agressivité retenue. Une cliente m’a confié après cette expérience : « J’ai enfin pu dire non, pour de vrai. » Et ce "non" a fait toute la différence dans sa vie.  Quand ces émotions trouvent enfin leur espace d’expression, elles nous libèrent d’une partie de ce qui nous retient, nous permettant de nous sentir plus ancrés et en sécurité.


La tristesse : l’émotion qui nettoie

La tristesse nous relie à ce que nous avons perdu. Elle appelle à se déposer, à se recueillir. Pourtant, dans une société qui valorise la performance, pleurer est souvent mal vu. Beaucoup de femmes que j’accompagne me disent : « Je ne me permets pas de pleurer devant mes enfants » ou « Si je m’autorise à pleurer, j’ai peur de ne plus m’arrêter. »


Mais pleurer, c’est aussi s’alléger. C’est une fonction de régulation naturelle. Dans le cadre thérapeutique, les larmes sont précieuses. Elles lavent ce qui encombre, elles réparent. Elles témoignent d’un abandon à ce qui est, sans jugement. Le corps se relâche, le visage s’adoucit, la respiration devient plus fluide. En pleurant, nous laissons le corps faire son travail de nettoyage. Ce processus nous permet de retrouver une légèreté intérieure et une clarté nouvelle.


Quand le corps parle : postures, gestes et mémoires émotionnelles

Le corps garde la trace des émotions que nous avons dû taire. Certaines postures sont devenues des armures, d’autres des masques. Un dos voûté peut parler de découragement, des épaules raides de contrôle, un ventre contracté d’angoisse. À l’inverse, quand une émotion est accueillie, le corps retrouve naturellement sa souplesse, son axe, son souffle.


J’ai vu des femmes se redresser littéralement après une séance intense. Comme si leur corps disait enfin : « Je suis là, je me tiens. » C’est à ce moment que le travail commence à porter ses fruits. Le corps n’est plus un ennemi à dompter, mais un allié à écouter. Et en apprenant à l’écouter vraiment, nous pouvons retrouver une forme de stabilité intérieure. Sous les tensions et les débordements, il y a un chemin vers plus de paix : celui de l’équilibre émotionnel.


Vers un équilibre émotionnel : habiter pleinement ses ressentis

L’équilibre émotionnel ne signifie pas l’absence de vagues, mais la capacité à les traverser sans s’y noyer. C’est apprendre à accueillir ce qui nous traverse, sans fuir, sans juger. Un corps tendu ou agité ne ment jamais : il exprime souvent un trop-plein, une peur, un besoin non entendu. À l’inverse, un corps calme n’est pas vide, il est habité. Il témoigne d’un espace intérieur où les émotions peuvent circuler sans tout envahir.


Dans mes accompagnements, je propose des outils concrets pour retrouver cette fluidité intérieure : respiration consciente, mouvement libre, toucher bienveillant, visualisations guidées… Toutes ces pratiques visent à restaurer un dialogue vivant entre le corps et le cœur, entre l’élan et le calme, entre le besoin et la réponse juste.


Je me souviens d’une femme qui me disait, en fin de séance : « Je me sens complète, comme si tout était à sa place, même ce qui fait mal. » C’est cela, l’équilibre émotionnel : une présence à soi stable et tendre, capable de contenir la joie comme la peine, la colère comme la vulnérabilité, sans se laisser submerger.


Écouter pour transformer

Nos émotions nous traversent pour nous parler. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises : elles sont vivantes. Elles nous montrent ce qui compte, ce qui fait mal, ce qui nous anime. Le corps en est l’écho fidèle.


En apprenant à l’écouter, à le sentir, à l’habiter avec bienveillance, nous pouvons transformer nos blessures en puissance de vie. C’est un chemin vers plus d’authenticité, de liberté, de paix intérieure. Et ce chemin commence par une question simple : Qu'est-ce que je sens là, maintenant ?


Si votre corps porte des histoires qu'il n'a pas pu raconter, je vous invite à faire le premier pas vers une transformation douce et profonde. Ensemble, nous pouvons rétablir le lien entre ce que vous ressentez et ce que votre corps vous dit. Ce chemin est celui de la guérison, et il commence par un pas vers l’écoute.


N'attendez pas qu'il soit trop tard pour écouter ce que votre corps a à vous dire !


Je serai heureuse de marcher un bout de chemin avec vous, à votre rythme !


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La mobilisation du corps au service de la conscience et d'un système nerveux en bonne santé : en habitant pleinement votre corps, vous devenez conscient de vous-même et le mouvement devient un puissant moyen de transformation !


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Je vous aide à atteindre une pleine conscience corporelle et à utiliser le mouvement comme un outil de transformation personnelle et de sécurité intérieur dans un suivi en Thérapie Psycho-corporelle et/ou des Ateliers de Groupes !





 
 
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