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3 clés pour habiter son corps et retrouver une présence vivante

Habiter son corps…

Ce simple fait, aussi évident qu’essentiel, ne va pas forcément de soi. Nombreux sont ceux qui vivent déconnectés de leurs sensations, sans même s’en rendre compte. Pris dans le rythme effréné du quotidien, absorbés par les pensées, les écrans, les responsabilités, nous vivons en surface parce que nous avons appris à fonctionner plutôt qu’à ressentir.


Résultat : nous traversons les jours sans vraiment nous sentir vivants. Notre corps est devenu un outil qu’on utilise, qu’on exige, qu’on juge — mais rarement un lieu d’ancrage, de présence, de lien.


La thérapie psychocorporelle vous propose un autre chemin. Un chemin de retour au corps, à la présence, au vivant en soi. Elle repose sur une évidence : le corps ne ment pas. Il garde en mémoire nos blessures, nos joies, nos protections, nos désirs. Et c’est en l’écoutant, en le ressentant, que nous pouvons retrouver notre axe, notre vérité, notre énergie.


Trois clés simples et puissantes permettent d’ouvrir cet espace intérieur : la respiration, le mouvement, le son. Elles sont essentielles à acquérir parce qu’elles permettent une transformation en profondeur. Les explorer, c’est apprendre à ressentir, à relâcher, à vibrer — c’est réapprendre à habiter son corps.


3 clés pour habiter son corps,thérapie psychocorporelle, Rachel Durant, Hauts-de-Seine

Pourquoi est-ce si difficile d’habiter son corps ?

Dès l’enfance, nous avons reçu des messages, plus ou moins subtils, qui nous ont obligés à nous couper de notre vitalité. « Tais-toi », « tiens-toi tranquille », « ne pleure pas », « sois fort », « arrête de faire cette tête »…


Pour nous sentir aimé et rester en sécurité, nous avons peu à peu réprimé ce qui était trop vivant en nous. Nous avons bloqué notre souffle, restreint nos gestes, avalé les larmes, figé nos émotions. Notre corps s’est adapté. Il a tenu bon, mais à quel prix ?


Aujourd’hui encore, ces mécanismes agissent en sourdine : nous nous retenons de respirer pleinement, de bouger librement, d’émettre des sons, même quand notre corps en a besoin. C’est ainsi que notre énergie s'est figée, que les tensions se sont installées, que notre sentiment d’exister, d'être vivant s’éteint peu à peu.


Heureusement, il est possible de réveiller cette vitalité endormie, en douceur, avec conscience, avec le soutien de ces trois clés fondamentales.


Clé n°1 : Respirer — Rouvrir l’espace intérieur

Nous commençons notre vie par une inspiration et la terminons par une expiration. Entre les deux, la respiration nous accompagne à chaque instant, sans que nous y prêtions vraiment attention, mais respirer ne veut pas dire habiter son souffle.


La plupart du temps, nous respirons juste ce qu’il faut pour survivre, pas pour nous sentir vivants. Pourtant, le souffle est l’un des moyens les plus directs de revenir à soi. Il relie l’invisible au tangible, l’intérieur à l’extérieur, le psychique au corporel.


Lorsque vous respirez plus profondément, plus consciemment, vous augmentez naturellement votre niveau d’énergie. Votre corps s’éveille, votre système nerveux s’apaise, votre conscience s’éclaire, vos sensations reprennent leur place et peu à peu, vous retrouvez une présence plus stable et plus sensible.


En quelques minutes, une respiration consciente peut transformer notre état intérieur : elle nous ancre, nous ouvre, nous relie. Elle augmente le métabolisme, le flux sanguin et nourri les organes en profondeur. Lorsqu’elle est combinée à un toucher délicat, une relation de confiance, d'écoute et de joie, même les armures les plus rigides peuvent commencer à se relâcher.


C’est ainsi que le souffle, en thérapie psychocorporelle, devient un allié fondamental : non seulement il vous relie à vous-même, mais il ouvre aussi un espace pour rencontrer l’autre autrement — dans la vérité du corps, dans la présence partagée, dans la sécurité d’un lien réparateur. Dans cet espace, la respiration devient un terrain de co-régulation. Le simple fait de respirer en présence d’un autre, dans une atmosphère de bienveillance, de chaleur humaine peut rassurer le système nerveux et l’aider à sortir d'un état de tension ou d’alerte.


Clé n°2 : Bouger — Remettre le corps en circulation

Le mouvement est un langage naturel du corps. Quand un enfant ressent une émotion, il bouge, il saute, il tremble, il court, il se recroqueville. Il laisse la vie circuler.


Avec l'éducation, nous avons appris à rester immobiles, à contenir nos gestes, à ne pas déranger. Le manque de mouvement augmente la rigidité physique, qui à son tour diminue le flux d’énergie et bloque l’expression émotionnelle.


Remettre du mouvement, même léger, même guidé, permet à l’énergie de se remettre en marche. C’est un chemin d’appropriation de soi, un moyen de retrouver ses appuis, son axe, sa liberté intérieure. Dans mes accompagnements, le mouvement est une porte d’entrée vers soi. Qu’il soit doux ou ample, guidé ou spontané, il permet au corps de se réapproprier ce qu’il avait figé, tu, oublié. Il devient exploration, expression, transformation. Cela peut se passer pendant un massage, dans une danse libre ou une méditation active.


L’idée n’est pas de bien faire, mais d’écouter et de laisser le corps faire. Ce n’est plus la tête qui commende, c’est le corps qui retrouve une mémoire enfouie, une pulsation oubliée, une force intérieure longtemps contenue.


Lorsque le corps se remet en mouvement dans un cadre sécurisant, il retrouve peu à peu sa souplesse, sa vitalité, son élan. Il redevient un espace habitable, un espace d'expression et de plaisir.


Et parfois, le mouvement devient abandon. Il ne s’agit plus de guider le corps, mais de le laisser faire, de lui laisser la parole. Alors peut surgir le sauvage — non pas le chaos, mais ce qui est libre, authentique, vivant en soi. Un geste qui n’obéit plus, un frisson, une ondulation, un cri muet. C’est dans cet espace-là, lorsque le corps cesse de s’adapter pour enfin s’exprimer, que naît cette joie profonde d’exister, sans rôle, sans masque, sans effort.


Clé n°3 : Vibrer — Laisser le son traverser

Le son, c’est la vibration. C’est une manière d'exprimer nos émotions, de relâcher les tensions, de nous relier à notre énergie de vie.


En tant qu’enfant, nous avons appris à nous taire, à ne pas déranger, à ravaler nos pleurs, notre colère, notre plaisir. Tous ces sons refoulés ont laissé des traces dans notre corps.


À force de nous retenir, nous avons oublié que notre voix pouvait nous libérer. Dans l’espace thérapeutique, je vous invite à réapprendre à faire du bruit — à oser exprimer vos émotions par la voix, à laisser sortir les soupirs, les râles, les cris, les chants, les gémissements, les souffles : tout ce que le corps a gardé en silence refait surface.


Ce n’est pas de l’expression théâtrale, c’est de l’expression vivante, une façon de permettre au corps ce qu’il n’a jamais pu dire.


Le son traverse, nettoie, libère. Il donne forme à l’émotion, il crée de l’espace à l’intérieur. Il peut aussi devenir chant, prière ou simple vibration d’être. Il permet de retrouver sa voix, mais aussi sa vérité, sa place dans le monde. Il réveille quelque chose de profond, d’intime, d’ancré.


Dans le cadre sécurisant de la relation thérapeutique, oser faire du bruit — oser se faire entendre — devient un acte puissant de réappropriation de soi. Un pas vers plus de confiance, plus de présence, plus de vie.



Trois clés à vivre, pas à comprendre

Respirer. Bouger. Vibrer, ce ne sont pas des techniques, ce sont des expériences à vivre avec le corps, dans l’instant.


Chacune de ces clés, explorée en conscience, peut déjà faire beaucoup. Lorsqu'elles sont réunies, qu'elles s’articulent ensemble, quelque chose de profondément vivant se remet en route.


C’est là que commence le chemin. Celui d’une reconnexion à soi, au plaisir d’exister, à la sensation d’être pleinement vivant et habité.


Et vous, comment habitez-vous votre corps aujourd’hui ?

Si vous sentez que votre souffle est court, que vos gestes sont contenus, que votre voix est étouffée... Si vous portez en vous des tensions, des blocages, une fatigue inexpliquée ou un mal-être flou... Peut-être est-il temps d’écouter ce que votre corps a à vous dire.


Je vous accompagne, avec bienveillance, à retrouver votre propre manière d’habiter votre corps. Dans cet espace doux et respectueux, nous irons ensemble réveiller vos ressources, vos élans, vos désirs.


Votre corps sait. Il attend simplement qu’on l’écoute, qu'on le laisse enfin s'exprimer !


Si vous sentez que c’est le bon moment pour vous, je vous invite à me contacter. Ensemble, nous ouvrirons la voie vers une présence plus vivante, plus incarnée.


🔗 Faire connaissance – À propos

🔗 Découvrir les séances individuelles et les ateliers collectifs

 
 

Rachel DURANT, Thérapeute psychocorporel :

Somatothérapie, EMDR-DSA, Hypnose, 

Méthode "Écoute ton corps", Massages

Cabinet Paramédical Le Robinson Horizon

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92350 Le Plessis-Robinson

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