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Quand le corps retrouve la foi en la vie

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Et si la guérison ne venait pas uniquement des médicaments, mais aussi de cette force mystérieuse et intime que l’on appelle la foi ? Pas forcément une foi religieuse, mais plutôt une confiance viscérale dans la vie, dans l’amour… dans la capacité naturelle du corps à s’ouvrir, à guérir, à rayonner.


Le corps sait

Le contraire de la foi, ce n’est pas le doute : c’est la fermeture. Et cette fermeture n’est pas toujours visible. Elle se manifeste sous forme de tensions chroniques, d’armures musculaires, de résistances enfouies. Très tôt dans notre vie, nous avons appris à nous protéger : des blessures, des trahisons, de la peur de ne pas être aimé. Mais à force de se contracter, de se méfier, notre corps s’est refermé. Et avec lui, notre cœur, notre énergie, notre capacité à aimer et à recevoir la vie.


Ces contractions, je les vois chez les personnes que j’accompagne. Je les ai vécues dans mon propre corps aussi. Elles enferment, isolent, figent. Mais elles ne sont pas une fatalité. En travaillant avec notre corps, il arrive un moment où tout change : nos perceptions corporelles, notre vision des choses. Ce qui était bloqué se libère. Ce qui était sombre s’éclaire. L’autre n’est plus un ennemi. Nous ne sommes plus une victime. Nous devenons responsables — de notre corps, de nos pensées, de notre vie.


Et là, une évidence surgit : ce ne sont pas les autres qui nous empêchaient d’être nous-même. Ce n’est pas la vie qui nous mettait des bâtons dans les roues. C’était notre peur qui nous retenait, notre manque de foi qui nous limitait !


foi en la vie, thérapie psychocorporellen Rachel Durant, Hauts-de-Seine

Avoir la foi en la vie

Avoir la foi en la vie, ce n’est pas croire naïvement que tout ira bien. C’est faire le choix de considérer que tout ce que nous avons vécu avait un sens. Que chaque pas, même douloureux, nous a mené jusqu’ici. Que si aujourd’hui, nous ne vivons pas encore ce que nous souhaitons, c’est peut-être que nous ne sommes pas encore prêts — mais que cette expérience présente nous y prépare.


Cette conscience profonde, je la vois naître chez les personnes que j’accompagne. Dans leur corps, un jour, quelque chose lâche. Dans ce relâchement, une vérité intime surgit. Elles ne veulent plus se battre contre la vie. Elles veulent aimer. Elles veulent dire oui. Oui à elles-mêmes. Oui à leur histoire, même cabossée. Oui à la vie, même imparfaite. Oui à l’amour, même s’il fait peur !


Parce que ce qu’elles veulent, au fond, c’est cela : s’aimer pour aimer les autres, et enfin dire oui à la vie.


Lorsque la foi en la vie est perdue

Les personnes que j'accompagne arrivent avec un corps fatigué, fermé, figé, comme une armure invisible qui les coupe d’elles-mêmes… et de leur foi en la vie.


Cette armure se construit très tôt suite à une accumulation de sentiments de trahison, d’abandon, d’un manque d’amour ou de sécurité. Un geste brusque, une parole blessante, un regard absent… L'enfant qu’ils ont été a décidé de se protéger, en se contractant, en tenant, en retenant.


Cette armure, censée éviter les blessures, enferme aussi l’amour, la joie, le mouvement, elle isole et fige le corps, les sensations, les émotions. Elle empêche la vie de circuler librement dans le corps.


Ce manque de circulation, de vibration, de chaleur… ce manque de foi en la vie… affaiblit peu à peu la vitalité, fragilise la santé, éteint les désirs profonds et coupe la personne de ses élans vers le monde.


La foi, un mouvement du corps vers la vie

Avoir la foi, ce n’est pas seulement une idée ou une croyance. C’est un mouvement très concret dans le corps : un relâchement, une ouverture, une respiration qui devient plus ample, une posture qui s’aligne.


C’est un oui intérieur, parfois timide, à ce qui est vivant, même si cela fait peur. C’est un abandon progressif du contrôle, de l’ego qui veut tout maîtriser. Et une réconciliation avec la nature, avec son propre corps, avec les mystères de la vie.


On ne peut pas se fermer complètement à la vie tout en espérant vivre pleinement. On ne peut pas non plus fermer son cœur à l’amour sans que cela ait un impact sur notre santé physique et psychique.


La foi nous ramène ici, dans le corps

La foi n’est pas une projection dans un avenir idéal. Elle est une présence totale à ce qui est, ici, maintenant. Dans ce battement de cœur. Dans cette respiration qui s’ouvre. Dans cette tension qui se relâche. Dans cette larme silencieuse qui glisse sur la joue.


La foi n’est pas un concept spirituel. C’est un ancrage dans le vivant. Elle se vit dans la chaleur du contact, dans le silence d’une séance, dans l’abandon d’un massage, dans la puissance d’un souffle libéré.


Retrouver qui l’on est, en dessous des peurs

Au cœur de chaque être humain, il y a une part intacte. Une lumière que rien n’a pu éteindre, malgré les blessures, les colères, les silences. Retrouver la foi, c’est oser s’approcher de cette part. C’est l’écouter, l’honorer, la laisser nous guider.


Et c’est par le corps que cela devient possible. Parce que le corps ne ment pas, il garde tout en mémoire. Il sait aussi tout relâcher quand il se sent enfin écouté, respecté, aimé.


Quand l’autre devient un soutien, un miroir, une main tendue

Parfois, c’est dans la rencontre que tout se transforme. Dans le regard d’un thérapeute. Dans la présence silencieuse d’un accompagnant. Dans la stabilité d’un corps qui tient l’espace pour nous. C’est là que renaît la foi, pas une foi naïve, une foi ancrée, profonde : celle de se sentir digne d’exister, d’être touché, entendu, accompagné.


Parce que nous ne sommes pas faits pour guérir seuls, nous avons besoin des autres. Pas pour qu’ils nous sauvent, pour qu’ils nous rappellent, à travers leur présence, que nous sommes déjà capables de traverser ce qui est là.


Un moment où tout a changé

Je me souviens d’un moment, allongée sur une table de massage. J’étais tendue, fatiguée, fermée, puis quelque chose a lâché, une larme a coulé, silencieuse. Ce n’était pas de la tristesse, c’était comme si, enfin, mon corps disait "oui". Oui à moi, oui à mon histoire, oui à cette vie que j’avais tant voulu éviter.


Ce jour-là, j’ai compris que mon chemin passerait par le corps et que la foi, ce n’était pas croire à un miracle, c’était sentir, au plus profond de soi, qu’on fait partie du vivant.


Et vous, êtes-vous prêt à faire confiance à ce que vous ressentez ? À écouter ce que votre corps vous murmure, même tout bas ?


Et si vous commenciez dès à présent ?

Si ces mots ont résonné pour vous, c’est certainement que quelque chose en vous cherche à se réaligner, à retrouver son centre.


Je vous propose un premier pas tout simple : un test d’harmonie intérieure, à faire chez vous, en quelques minutes.


Ce test vous invite à faire un petit point sur vous-même : votre énergie, vos émotions, votre écoute du corps… Il ne donne pas de “note”, mais ouvre un espace de prise de conscience bienveillante.



Un pas après l’autre… et déjà, quelque chose change !


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Parce qu’à travers votre corps, une chose vous attend : un "oui" plus grand, un "oui" à la vie !


La mobilisation du corps au service de la conscience : en habitant pleinement votre corps, vous devenez conscient de vous-même, et le mouvement devient un puissant moyen de transformation.
Je vous accompagne vers une pleine conscience corporelle et un équilibre émotionnel et nerveux durable, grâce à un travail en séances individuelles et/ou à travers mes ateliers de groupe.

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