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La pleine conscience corporelle : retrouver le fil de soi

Il y a des jours où l’on se sent dispersé, absent à soi-même. Le corps agit, les pensées courent, les émotions s'agitent… mais rien ne semble vraiment habité. Comme si l’on passait à côté de soi, sans même s’en rendre compte. Vous connaissez ?


Et puis, parfois, au détour d’un silence, d’un souffle, d’un mouvement doux… quelque chose se dépose. Un frisson de présence. Une sensation plus claire, plus dense. On est là. Enfin. Entier.

La pleine conscience corporelle, c’est cela ! Vous aimeriez la sentir plus souvent ?


Habiter son corps, plutôt que le traverser

On parle souvent de pleine conscience comme d’un entraînement de l’attention, d’une capacité à observer ce qui est là, sans jugement. Mais quand cette conscience descend dans le corps, elle prend une toute autre saveur : elle devient vivante.


Habiter son corps, ce n’est pas “penser” à son corps. C’est se laisser toucher par ses sensations, écouter ce langage subtil qui s’exprime en frissons, en tensions, en élans ou en résistances. C’est cesser de lui demander d’aller bien, d’être performant, ou même détendu alors qu'il n'en est rien. C'est simplement l’accueillir, tel qu’il est, là, maintenant, même si ce n'est pas notre préférence.


Pourquoi la pleine conscience corporelle est si difficile ?

La pleine conscience corporelle est difficile parce que, dès l’enfance, on nous a appris, à nous couper. À “tenir”, à “prendre sur soi”, à “avancer”. À intellectualiser nos ressentis. À cacher nos larmes. À serrer les dents quand ça fait mal. À rationaliser nos colères, nos peurs et même nos élans de joie.


Le résultat : beaucoup vivent dans un corps anesthésié, tendu, ou saturé de charges émotionnelles non digérées. Se reconnecter devient inconfortable, voire douloureux, mais c’est aussi là que commence la guérison !


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Un chemin d'écoute et de réconciliation

La pleine conscience corporelle n’est pas un but, c’est un chemin. Un chemin de lenteur, de patience et de tendresse envers soi. Une manière d’apprendre à s’écouter de l’intérieur, sans chercher à changer quoi que ce soit.

Dans mes accompagnements, je vois souvent des femmes arriver avec ce même soupir : “je ne sens rien”, “je suis tout le temps dans ma tête”, “je ne comprends pas ce que mon corps veut me dire”.

Petit à petit, avec des outils simples — toucher conscient, respiration, mouvement, massage, présence partagée — une autre relation se tisse. Elles redécouvrent qu’elles ont un corps, mais surtout qu’elles sont un corps. Un corps sensible, intelligent, profondément digne d’amour.

Une femme venue me consulter pour des douleurs persistantes elle avait essayé l'ostéopathie, la kiné, le yoga, la sophrologie... mais rien ne durait.. Lorsque nous avons commencé un travail d’écoute sensorielle, elle a fini par pleurer en posant la main sur son ventre. Ce n’était pas la douleur qui la submergeait, mais la prise de conscience de son absence à elle-même. Ce fut le début d’une profonde transformation.

Un ancrage scientifique : la théorie polyvagale

La pleine conscience corporelle agit en profondeur sur le système nerveux autonome.D’un point de vue physiologique, c’est la branche parasympathique ventrale du nerf vague qui est mobilisée dans ces moments de présence douce et consciente au corps.


Selon la théorie polyvagale du Dr Stephen Porges, notre système nerveux est équipé pour répondre à la sécurité ou au danger en modulant nos états corporels :

  • L'état de lutte ou de fuite (sympathique)

  • L’état de figement ou de dissociation (parasympathique dorsal)

  • L’état de connexion sociale et de calme (parasympathique ventral)


Lorsque nous ralentissons, que nous respirons consciemment, que nous portons attention à nos sensations corporelles avec bienveillance, nous signalons à notre système nerveux que nous sommes en sécurité. Ce basculement favorise alors la régulation émotionnelle, la détente musculaire, la digestion, le sommeil et la vitalité.


En d’autres termes : sentir son corps, c’est déjà se soigner.


Quand le corps devient un allié

La pleine conscience corporelle permet de restaurer la sécurité intérieure. Elle invite à revenir dans le présent, là où les pensées s’apaisent et où les sensations retrouvent leur juste place.


Elle est une porte vers :

  • Une meilleure régulation émotionnelle

  • Un sommeil plus réparateur

  • Une digestion plus fluide (physique et psychique…)

  • Une relation à soi et aux autres plus ancrée

  • Une vitalité retrouvée


C’est aussi un chemin vers la joie simple d’exister, sans avoir besoin de se prouver quoi que ce soit. Juste respirer, sentir, être.

Sur le plan neurophysiologique, cette présence consciente au corps aide à rééquilibrer le système nerveux autonome en favorisant l’activation du parasympathique, source de calme et de régénération.

Petit guide des idées reçues

Je ne ressens rien, donc je fais malNon, ne rien sentir est souvent une réponse de protection, une forme d’auto-anesthésie mise en place pour traverser des moments trop douloureux. Cela se respecte et cela peut évoluer.
La pleine conscience corporelle, c’est de la relaxation” Pas tout à fait. Elle peut détendre, oui, mais elle cherche avant tout la présence : accueillir ce qui est là, agréable ou pas. Ce n’est pas une technique pour aller bien, c’est une manière d’être avec.
Il faut beaucoup de temps pour que ce soit utileMême quelques secondes de présence vraie peuvent transformer une journée. C’est la régularité, pas la durée, qui crée la sécurité intérieure.

Un exercice pour commencer

Je vous invite, là tout de suite, à fermer les yeux quelques instants. Posez une main sur votre ventre, une autre sur votre cœur. Respirez tranquillement. Ne cherchez rien. Observez ce qui se passe. Sentez la chaleur de vos mains. Le mouvement de la respiration. Les éventuelles tensions. Accueillez.


Peut-être que ce sera brouillon. Peut-être que vous ne sentirez pas grand-chose. Ce n’est pas grave. C’est déjà un pas vers vous.

Un rituel quotidien peut s’installer : chaque matin, avant de vous lever, prennez ce temps de présence simple pour poser les mains, respirer et sentir. Ce petit ancrage nourrit la confiance intérieure et prépare la journée.

La pleine conscience corporelle n’est pas un luxe. C’est un besoin fondamental, celui de se retrouver, de se sentir vivant et de pouvoir, enfin, vivre depuis l’intérieur.


Si certaines pratiques peuvent être vécues en autonomie, d’autres demandent un cadre. La présence bienveillante d’un(e) thérapeute permet d’oser descendre plus loin, d’être accompagné dans l’écoute de ce qui émerge, même lorsque c’est flou ou douloureux.


C’est cette présence-là que je propose, pour vous soutenir dans ce voyage intime et profond.


Parce que votre corps a des choses à dire. Et qu’il est temps de l’écouter.


Et si vous commenciez dès à présent ?

Si ces mots ont résonné pour vous, c’est certainement que quelque chose en vous cherche à se réaligner, à retrouver son centre.


Je vous propose un premier pas tout simple : un test d’harmonie intérieure, à faire chez vous, en quelques minutes.


Ce test vous invite à faire un petit point sur vous-même : votre énergie, vos émotions, votre écoute du corps… Il ne donne pas de “note”, mais ouvre un espace de prise de conscience bienveillante.



Un pas après l’autre… et déjà, quelque chose change !


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Parce qu’à travers votre corps, une chose vous attend : un "oui" plus grand, un "oui" à la vie !


La mobilisation du corps au service de la conscience : en habitant pleinement votre corps, vous devenez conscient de vous-même, et le mouvement devient un puissant moyen de transformation.
Je vous accompagne vers une pleine conscience corporelle et un équilibre émotionnel et nerveux durable, grâce à un travail en séances individuelles et/ou à travers mes ateliers de groupe.

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