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Masquer nos émotions : quand le corps finit par parler

Dernière mise à jour : 8 juin

Dès notre plus jeune âge, nous avons appris à taire nos émotions. Par peur de déranger, par besoin d’être aimé, ou simplement pour « faire comme il faut ». Alors, sans même nous en rendre compte, nous avons commencé à les enfouir. À refouler la colère derrière un sourire, la tristesse derrière une performance, la peur derrière le contrôle.


Mais ce n’est pas parce qu’on les cache qu’elles disparaissent. Les émotions que nous n’exprimons pas restent bien présentes, tapies dans les replis de notre inconscient. Et là, elles influencent notre manière de penser, de réagir, de vivre… sans que nous comprenions toujours pourquoi. Si ce sujet vous parle, je vous invite à lire mon article sur l'origine des blessures émotionnelles. Elles peuvent être à l’origine de tensions internes, de mal-être diffus, de stress, de dévalorisation de soi. Parfois même, elles s’invitent dans notre corps : fatigue chronique, douleurs inexpliquées, troubles du sommeil ou de la digestion.


Je repense à cette femme venue me consulter, épuisée sans raison apparente. Elle disait simplement : « J’ai tout pour être bien, mais je me sens vide ». Ce vide-là, c’était le silence d’émotions trop longuement retenues.


Masquer nos émotions : quand le corps finit par parler, thérapie spychocorporelle, hauts-de-seine, Rachel Durant

L’ambivalence des émotions et des désirs

Souvent, quand nous posons un choix ou passons à l’action, une part de nous hésite. Une envie dit « oui »… et une peur murmure « non ». Cette ambivalence, entre notre élan et nos interdits, entre nos désirs profonds et nos loyautés invisibles, peut nous laisser dans un sentiment diffus d’inconfort ou d’amertume qu’on ne sait pas nommer.


Ce n’est pas toujours évident à repérer. Et pourtant, ce sont ces contradictions intérieures, héritées d’un passé que nous pensions révolu, qui freinent notre élan de vie. Elles se manifestent comme des tensions invisibles, qui plombent notre joie ou nous empêchent d’avancer.


Les masques que l’on porte

Pour s’adapter, pour être acceptés, nous avons appris à jouer des rôles, à porter des masques. Le masque de la personne forte, de la personne calme, de celle qui ne dérange pas… À force de faire semblant, on finit par ne plus savoir ce qu’on ressent vraiment. On se coupe de soi. Le corps, lui, ne ment pas. Il continue de porter le poids de cette dissonance : on se sent mal dans sa peau, mal dans son rôle, mal dans son corps.


Un jour ou l’autre, ce masque devient trop étroit. Et l’on sent que quelque chose ne colle plus.


Ce fossé intérieur qui se creuse

Petit à petit, un écart se crée entre ce que l’on montre et ce que l’on vit. À l’intérieur, un vide. À l’extérieur, des relations qui se compliquent. On essaie de s’ajuster, de changer nos comportements, mais ce n’est pas toujours compris. Et cela crée un nouveau malaise : le sentiment d’être décalé, même avec ceux qu’on aime.


On se demande alors : « Est-ce moi qui suis trop sensible ? » Non. Ce n’est pas trop. C’est un appel.

👉En savoir plus sur comprendre le trauma développemental : quand le corps porte ce que l’on tait


Quand le corps ne sait plus

À force de tout contenir, le corps finit par saturer. Il n’arrive plus à suivre. Ses élans naturels — respirer librement, se détendre, dire non, pleurer, bouger — sont remplacés par des tensions, des blocages, une agitation intérieure qui tourne en boucle. Les pulsions vitales n’ont plus d’espace pour se transformer en action. Elles restent coincées, et c’est l’anxiété — voire l’angoisse — qui prend le relais. Le corps s’exprime, mais personne ne l’écoute.


Se retrouver par l’écoute corporelle

Il existe pourtant une autre voie. Une voie douce, respectueuse, profondément humaine. Celle de l’écoute. Une écoute qui ne passe pas uniquement par les mots, mais aussi par le corps, j'en parle plus dans cet article : l'impact du contact bienveillant sur notre être.


Ensemble, à travers la parole, le toucher, la respiration ou le mouvement, nous allons accueillir ce qui a été tu trop longtemps. Laisser émerger ce qui cherche à se dire. Revenir à l’intérieur, là où vous avez toujours été.


Ce travail n’est pas une performance. C’est un chemin. Il se fait avec lenteur, avec soin, avec confiance. Et pas à pas, vous retrouvez votre vérité, votre vitalité, votre liberté d’être.


Et si vous commenciez dès à présent ?

Si ces mots ont résonné pour vous, c’est certainement que quelque chose en vous cherche à se réaligner, à retrouver son centre.


Je vous propose un premier pas tout simple : un test d’harmonie intérieure, à faire chez vous, en quelques minutes.


Ce test vous invite à faire un petit point sur vous-même : votre énergie, vos émotions, votre écoute du corps… Il ne donne pas de “note”, mais ouvre un espace de prise de conscience bienveillante.



Un pas après l’autre… et déjà, quelque chose change !


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Parce qu’à travers votre corps, une chose vous attend : un "oui" plus grand, un "oui" à la vie !


La mobilisation du corps au service de la conscience : en habitant pleinement votre corps, vous devenez conscient de vous-même, et le mouvement devient un puissant moyen de transformation.
Je vous accompagne vers une pleine conscience corporelle et un équilibre émotionnel et nerveux durable, grâce à un travail en séances individuelles et/ou à travers mes ateliers de groupe.

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