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Blessure d'abandon : le courage d'exister dans le lien

Dernière mise à jour : 7 mai

Cet article s'appuie sur la méthode Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau, qui identifie cinq blessures fondamentales de l'enfance et leurs masques. Je vous parle ici de la blessure d'abandon, avec mon regard de thérapeute psycho-corporel.


Une blessure d'abandon, une blessure du lien affectif

La blessure d'abandon touche le besoin vital d'être en lien, soutenu, accompagné. Elle se développe entre 1 et 3 ans, au moment où l'enfant découvre qu'il est un être séparé de ses figures d'attachement. Si l'adulte répond de façon instable, absente ou incohérente à ses besoins affectifs, l'enfant peut ressentir un vide profond, une peur panique d'être laissé seul. Cette blessure s'accompagne du masque du dépendant.


Une peur déchirante d'être seul

Chez l'adulte, cela s'exprime par une personnalité très attachée au lien, ayant besoin de se sentir entouré, aimé, rassuré. Le sentiment de solitude n'est pas juste désagréable, il est angoissant. C'est une peur d'exister sans l'autre, une impression de vide existentiel. La personne va alors chercher à se raccrocher à des figures rassurantes, quitte à s'oublier elle-même.


blessure d'abandon, thérapie psycho-corporelle, Rachel Duranr, Hauts-de-Seine

Une stratégie de séduction et de fusion

Pour éviter l'abandon, le dépendant met en place des stratégies inconscientes : il se rend indispensable, s'adapte, charme, fait passer les besoins de l'autre avant les siens. Il recherche la fusion, a du mal à poser des limites, à dire non, de peur de déplaire ou d'être quitté.

Il attire des partenaires instables ou évitants, qui viennent raviver la blessure initiale. La distance et les silences de l'autre sont interprétés comme un abandon, et l'anxiété monte.


Une forte charge émotionnelle

La blessure d'abandon est liée à une hypersensibilité émotionnelle. Les séparations, les ruptures, les départs sont vécus comme des drames. Les personnes peuvent se sentir envahies par des émotions intenses, difficilement gérables, avec des mouvements de panique, de tristesse abyssale et de dépendance affective.


Manifestations corporelles

Sur le plan corporel, on retrouve une poitrine tombante, une posture en demande, des tensions dans la gorge (pleurs retenus), une respiration haute et rapide. Le système nerveux est en hyperactivation chronique, avec des montées d'angoisse dès que le lien semble menacé.


Une identité fondée sur l'autre

Le dépendant a du mal à se définir en dehors de la relation. Il se demande sans cesse : "Est-ce qu'on m'aime ? Est-ce que je suis assez bien pour qu'on reste avec moi ?" Il vit dans l'attente de l'autre, dans la peur du manque, dans l'espoir qu'une présence vienne combler son vide.


Une blessure transmise

Comme pour toutes les blessures, il ne s'agit pas d'accuser nos parents, mais de reconnaître que la blessure d'abandon est souvent le résultat de schémas relationnels non sécurisants, parfois transgénérationnels. Un parent débordé, malade, absent émotionnellement ou instable peut transmettre inconsciemment ce sentiment d'insécurité affective.


Un chemin de sécurité intérieure

Le travail thérapeutique vise ici à construire une base sûre à l'intérieur de la personne. Il ne s'agit pas de devenir indifférent au lien, mais d'apprendre à se sentir existant, même seul. Le corps peut redevenir un refuge, un lieu d'ancrage. Par des pratiques psychocorporelles, l'objectif de d'apprivoiser la solitude, déposer l'angoisse, ressentir sa propre présence comme un appui.


Le côté spirituel de la blessure d’abandon

Sur le plan spirituel, la blessure d’abandon est vécue comme un sentiment de séparation de l'âme de sa source divine, de l'Univers ou de la force supérieure. Elle se manifeste par un sentiment de solitude profonde, de rejet ou d’isolement existentiel, où l’individu se sent coupé de l’amour inconditionnel qu’il recherche à l’extérieur parce qu’il n’arrive pas à la trouver en lui-même.


Spirituellement, cette blessure invite l’âme à se réconcilier avec son besoin fondamental d'amour et de connexion. Le sentiment d’abandon pousse à chercher à l’extérieur ce qui ne peut véritablement être trouvé qu’à l’intérieur : la sécurité intérieure, l’amour de soi, et la conviction profonde de ne jamais réellement être seul, même dans les moments les plus sombres.


Le processus de guérison spirituelle de la blessure d’abandon implique une transformation intérieure, où la personne apprend à remplir son propre vide avec de l’amour et de la compassion pour elle-même, avant de le chercher à l’extérieur. En se libérant du besoin constant de validation ou d’attention extérieure, la peur de l’abandon se guéri pour ouvrir à une relation plus authentique avec soi-mêmes et les autres.


Le soutien de la co-régulation

La co-régulation permet d'apaiser le système nerveux. Dans une relation thérapeutique sécurisante, la personne peut vivre des séparations symboliques sans détresse, et petit à petit, intégrer que le lien ne disparaît pas avec la distance. Le regard stable de l'autre devient un témoin sûr, jusqu'à ce que la sécurité devienne interne.


Une approche globale

Dans l'espace que je propose, je combine le toucher conscient, l'expression émotionnelle, la respiration, la symbolisation, le mouvement et la parole. Cela permet de réguler l'attachement insécurisé, d'accompagner les vagues émotionnelles, de redonner un espace au moi profond.


Se choisir sans abandonner l'autre

Se libérer de la blessure d'abandon n'est pas rejeter le lien. C'est apprendre à le vivre avec sérénité, sans se perdre. C'est reconnaître sa valeur, même quand l'autre s'en va. C'est oser se choisir, poser ses limites, exister dans la relation avec plus de vérité.


Un exemple de transformation

Je me souviens d'une femme que j'ai accompagnée durant plusieurs mois. Elle vivait dans la peur constante que son compagnon la quitte. Elle surveillait ses moindres silences, anticipait ses besoins, s'oubliait totalement. En revenant à ses sensations, en traversant ses peurs dans le corps, elle a pu petit à petit retrouver son centre. Un jour, elle m'a dit : "J'ai compris que je ne suis pas seule quand je suis avec moi."

A ce moment là, la blessure a commencé à guérir.


Et si vous n’étiez plus seul avec cette blessure d’abandon ?

Si ces mots résonnent en vous, s’ils touchent une part vulnérable que vous avez peut-être longtemps mise de côté, sachez qu’il est possible d’être accompagné avec douceur et respect sur ce chemin de reconnexion à soi.


En cabinet à Lieusaint, je vous propose un accompagnement en somato-thérapie, pour remettre du lien entre le corps et le cœur, accueillir ce qui a manqué, et restaurer peu à peu un sentiment de sécurité intérieure.


Avec la méthode Écoute Ton Corps, nous pouvons explorer ensemble les blessures et les besoins qui en découlent, apprendre à s’aimer davantage, à répondre à soi avec justesse.


Avec l’hypnose spirituelle et régressive, je vous accompagne dans une rencontre plus profonde avec vous-même, vos mémoires, vos élans d’âme — en cabinet ou en visio, selon ce qui vous soutient.

Vous n’avez plus à porter seul(e) cette sensation de vide.

Vous avez le droit d’être soutenu, entouré, relié.

Vous avez le droit d’ouvrir les bras à cette présence intérieure qui ne vous abandonnera plus.

Je serai heureuse de marcher un bout de chemin avec vous, à votre rythme.


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La mobilisation du corps au service de la conscience et d'un système nerveux en bonne santé : en habitant pleinement votre corps, vous devenez conscient de vous-même et le mouvement devient un puissant moyen de transformation !


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Je vous aide à atteindre une pleine conscience corporelle et à utiliser le mouvement comme un outil de transformation personnelle et de sécurité intérieur dans un suivi en Thérapie Psycho-corporelle et/ou des Ateliers de Groupes !

 
 
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